oise-60
Hadopi adopté ?
Hadopi adopté ?
Haro sur le piratage, quitte à mettre des mouchards dans nos ordinateurs, voilà en bref résumé la loi Hadopi.
Riposte graduée, automatisée et sans aucune décision judiciaire, au nom du tout sécuritaire voila en substance ce que l’UMP ET les Socialiste vont voter alors que les internautes d’une manière spectaculairement majoritaire sont contre.
Obligeons donc au nom de la sécurité routière à équiper tous les véhicules d’un GPS mouchard relié à un système de coupure du moteur et dès que le GPS détecte une vitesse trop élevée, hop moteur coupé tant qu’à faire !
Un micro inséré dans le GPS pourra détecter toute grossièreté dite dans la voiture (amende automatisé, même plus besoin de juge, youpiiiiie).
Du délire ? Pourtant c’est bel et bien en substance ce que prévoit ce projet de loi mais pour les ordinateurs et internet.
Il est extrêmement rare de voir des magazines prendre officiellement position dans le jeu politique, et c’est pourtant ce que fait le magazine SVM :
http://www.svmlemag.fr/petition_riposte_graduee
(On peut signer ^^)
Débat écourté au parlement, preuve que la crise financière à … du bon n’est ce pas ?
Luc
- Commentaires textes : Écrire
Un joli questionnaire pour enfant
http://www.fcpe64.org/spip.php?article493
Un grand merci à
Pas grand-chose d’autre à ajouter, si ce n’est qu’apparemment et depuis la publication de ce sujet, aucune enquête interne n’a été fait.
Comment prévenir des enfants de CM2 de ce genre de dérive ? Leur apprendre dès le plus jeune âge à distinguer la difficile notion du respect de la vie privé face à l’éducation nationale ?
Quelle mouche a piqué l’académie pour avoir formulé ce genre de « questionnaire » ?
Luc
- Commentaires textes : Écrire
Présidentielle US, petit pari entre amis
Allez, je me lance, je dis que Mc Cain va gagner bien qu'il soit à ce jour bien bas dans les sondages
Et je donne un petit lien.... sans aucune relation bien évidemment? (Quoi l'ironie fait du bien parfois ^^)http://www.ordinateurs-de-vote.org/
- Commentaires textes : Écrire
La crise, prise d'otage financière
La prise d’otage de l’argent
La crise financière d’aujourd’hui à une chose de bien, c’est qu’elle est à la fois prévisible et inévitable.
Ainsi, celui qui prédit une crise financière a ou aura fatalement raison.
Pour comprendre le mécanisme de la création de l’argent pour les nuls, voici une présentation vidéo succincte
http://vimeo.com/1711304?pg=embed&sec=1711304
NB : Pour répondre à certains journalistes standardisés par des années d’obédience à une lutte (trop acharné) contre les comploïstes dont voici les dégâts que l’ont peut voir ici
http://www.rue89.com/mon-oeil/2008/10/13/largent-dette-video-star-du-net-a-une-sale-petite-odeur je vais répondre rapidement.
En ayant visionné la vidéo avant de voir le commentaire du dit journaliste, je n’ai vu aucune allusion à de grand complot judéo maçonnique ou.
Le lobbying des banques, je pense que nul ne peut nier son existence, et le lobbying est une chose reconnue.
La vidéo n’explique pas pourquoi il y a beaucoup de juifs dans le secteur banquier, la raison en est fort simple, suite à une politique antisémite par le passé, les juifs n’avaient pas le droit de posséder des terres et se sont donc naturellement tourner vers le commerce (et donc les banques) pour subvenir à leur besoin.
Les empires commerciaux et banquiers n’échappent pas à la règle de la passation de pouvoir de père en fils tout comme les autres secteurs (paysannerie, royauté, grande entreprise etc) et ceci dans tous les pays, et toutes les religions.
Cependant, si de par cette réalité historique, l’explication d’un nombre de personne d’origine juive dans les hautes sphères de la banque est supérieure à la moyenne du nombre de juif dans la population mondiale, cette explication n’a rien à faire dans la vidéo puisqu’elle traite de la création monétaire et ses dérives.
Cette vidéo n’a donc à mon sens rien à voir avec un prétendu complot judéo maçonnique, puisque déjà il y a un grand nombre de banquier non juif qui défende le même lobby (celui de la banque). Ainsi, il y a des banquiers d’origine musulmane ou chrétienne mais qui défendent les mêmes intérêts.
De plus, la vidéo montre bien que TOUTES les religions (y compris la religion juive donc) condamnaient « l’usure » de l’argent (dont l’intérêt).
Et la première religion à y avoir cédée est …. La religion chrétienne.
Le fait donc du journaliste qui voit un complot judéo maçonnique là ou il n’y en a visiblement pas est révélateur de l’association automatisée « juif/argent » et « juif/Shoa » dans l’inconscient qui règne et qui constitue un frein évident à une profonde remise en question du système lui-même.
Pourtant ce journaliste a visiblement fait l’effort de faire un article dessus car il vient de rue89 (ex libération) et il est à mon sens en cours d’une libération spirituelle de cette association nauséabonde qui constitue un frein à une réflexion libre.
En effet, le fait qu’il parle de cette vidéo est déjà un grand pas pour ce journaliste qui « ose » participer à sa diffusion tout en mettant encore de très sérieuses « réserves ».
Il est donc à la vue de ces réserves totalement logique que les grands médias ainsi que nos grands politiques n’en parlent pas, et n’en parleront jamais.
Pour comprendre les spécificités européennes voici ceci
http://www.fauxmonnayeurs.org/
Ce site déjà cité dans le blog est un peu plus technique mais néanmoins bien fait et est facilement compréhensible.
Pour comprendre donc le système monétaire, nous voyons par ces explications les effets pervers d’un système qui à la base était néanmoins pratique.
Ainsi, l’argent est n’est plus un moyen mais une fin ce qui est une base du problème.
L’argent se négocie ainsi comme une denrée au lieu de rester un moyen d’échange.
De plus, les banques sont pleinement dans le jeu boursier et financier
Quel est le principe de la bourse ?
Au départ, la bourse est un pari sur une entreprise qui rentre dans la bourse.
Si cette entreprise est sur un secteur porteur, alors, libre à tout le monde de parier sur son expansion future, lui apportant ainsi un apport financier que cette même entreprise utilisera pour son développement.
Cependant, ce principe à base louable et utile est depuis quelques années la proie de sérieuses dérives.
En effet, s’est greffée par-dessus ce système une bulle spéculative fluctuante.
Hors cette bulle spéculative représente des sommes absolument colossales, le terme bulle n’est pas réellement approprié.
Ainsi, sur une valeur ou un cours « stable », si une bulle spéculative entre en action, elle fait monter de manière artificielle ce cours car plus on achète d’action, plus celle-ci prend de la valeur et donc plus le cours monte.
Hors de plus en plus, ces bulles sont de l’argent créé par le biais de dette.
Autrement dit, je veux faire monter le cours du blé, je créé de l’argent à partir… de rien et j’investis à mort sur le cours du blé qui naturellement monte pour le revendre par la suite avec un bénéfice énorme.
Dans ce jeu financier, ou se trouve l’aspect de départ de la bourse à savoir aider et parier sur une entreprise ?
Ou se trouve l’intérêt commun d’un pays ou du monde de voir des valeurs ainsi artificiellement montées pour ensuite redescendre ?
Donc nous avons de l’argent créé à partir de rien pour faire monter une valeur qui n’a pas à la base vocation à être monté car la valeur en elle-même possède grosso modo le même ratio productivité/rentabilité et ratio production/demande.
Pour le blé, les réserves mondiales n’ont en fait que temporairement diminuées du a des aléas climatiques, mais en aucun cas il n’y a eu une pénurie. Hors, ce n’est qu’en temps de pénurie que les prix pourraient éventuellement monter du fait de l’insuffisance de l’offre par rapport à la demande.
D’où vient l’argent issue de cette rentabilité ?
Elle vient bien entendu du prix que l’on paye au final et à postériori à savoir dans l’exemple précis le prix de toute denrée issue du blé. L'augmentation du prix de la nourriture paye donc la rentabilité de ces opérations financière mais également les intérêts que coute la création monétaire.
Ou va cet argent payé en plus ?
Aux spéculateurs ainsi qu’au remboursement de l’intérêt de l’argent issue de la dette et de l’emprunt.
Par ailleurs, ces masses spéculatives dérèglent complètements les économies d’entreprises.
La monté du prix du pétrole (essentiellement par la spéculation) a mis à mal les entreprises ou leur économies étaient directement liées au prix du pétrole (entreprise de transport, pèche etc).
En plus d’être néfaste pour les citoyens, ces dérèglements le sont aussi pour les entreprises.
L’économie au jour d’aujourd’hui.
Nous sommes à l’heure actuelle dans une économie guerrière. Autrement dit, comme le disent si bien les journalistes spécialiste, le plus grand mange le plus petit.
Ainsi, les actions économiques et financières, stratégie commerciale s’apparentent très grandement à des stratégies guerrières et dans ce contexte, il y a des gagnants… et naturellement des perdants.
Dans ce contexte particulier, et devant l’afflux de masses monétaires conséquents, il n’existe à ce jour aucune entreprise dans laquelle nous pouvons faire entièrement « confiance » puisque susceptible de chavirer ou de sombrer.
Cela touche les entreprises, mais également les banques, pérennes et inter solidaires du système financier d’aujourd’hui.
Ainsi, dans un système ou l’effet systémique ou effet de domino est la règle, nous avons parallèlement une économie basée sur une stratégie de guerre, nous avons l’effet de masse spéculative facteur de désordre économique.
Toutes les conditions de multiples crises majeures sont donc réunies.
Ainsi, les banques créditaires de subprime eurent comme effet des achats de maisons faciles, donc une hausse de la demande sur laquelle s’est greffé l’effet de la masse spéculative (puisque l’immobilier monte, la masse spéculative en a profité), augmentant encore plus la hausse de l’immobilier.
Bref résumé de ce qu’il s’est passé
Ces subprimes, ou crédits à taux variables ne sont pas remboursés, les organismes préteurs saisissent en masse l’immobilier, ce qui entraine une très forte baisse de la demande et très forte hausse de l’offre entrainant la chute du cours de l’immobilier, ruinant à foison nombre d’américain au passage (puisqu’en plus des intérêts colossaux se greffe la perte de la valeur absolue de l’actif, cad le bien immobilier).
Là-dessus vient la désertion de la masse spéculative immobilière qui se transforme donc en masse monétaire extrêmement importante.
Cette masse monétaire a trouvé une valeur refuge… le pétrole ce qui a entrainé de manière artificielle sa flambé.
Cette flambé du pétrole a eu comme répercussion une baisse d’activité et de profit des très nombreuses activités liées (des industries de transport à tout ce qui touche le plastique)
De plus, les citoyens utilisant le pétrole l’ont payé plus cher donc moins d’argent à consacrer ailleurs, ce qui a également eu pour conséquence de ralentir l’activité économique globale donc la croissance.
La masse spéculative après que le prix du pétrole se stabilise s’est ensuite reporté vers les denrées première alimentaire, ayant la même répercussion sur le citoyen et ceci de manière encore plus globale et contribuant de manière très significative sur les achats des citoyens et faisant fléchir encore plus le pouvoir d’achat et donc la croissance.
Devant la hausse à la fois de l’énergie et de la nourriture entrainant ce fléchissement de croissance et avec des bourses surévaluées, la descente commença.
Certaines banques d’affaire qui misaient essentiellement sur la bourse et celle qui misaient sur les subprimes ainsi que sur la valeur de l’immobilier ne purent se remettre d’une bourse en berne, certaines banques perdirent la guerre entrainant l’effet domino dont nous sommes aujourd’hui témoins.
Comment qualifier le plan de sauvetage des gouvernements ?
Absolument grotesque !
Les gouvernements sont en train d’effectuer ce qu’il ne faut surtout pas faire, c'est-à-dire transférer encore plus d’argent du capital de la société à celui du financier.
Les milliards d’euros que l’état va avancer ont deux conséquences :
1 – Il recréé de l’argent factice et donc des intérêts pour le capital financier uniquement
2 – Il va être payé par les contribuables, c'est-à-dire citoyens et entreprises d’une manière ou d’une autre, c'est-à-dire par des impôts d’entreprise des impôts payé par les citoyens ainsi que par la paye de denrées artificiellement plus cher que le cours normal (l’exemple du pétrole et des denrées alimentaire).
3 – L’argent créé pour « sauver les banques » risque fort de partir ailleurs vers des investissements « rentables » ou participer à la masse spéculative financière pas forcément en France ou en Europe puisque le système n’est en rien changé
Ce plan va donc précipiter tous les pays occidentaux vers une récession durable. De plus, dans un pays en récession, étant donné que la bourse marche toujours par « anticipation » va continuer à s’effondrer dans les pays occidentaux.
La création de monnaie en masse va de plus faire plonger la valeur de l’euro, faisant devenir encore plus cher le prix du pétrole.
Les masses spéculatives n’iront pas investir dans des pays en récession, mais dans des pays ou la croissance est bonne. La bourse donc n’est pas encore sauvée, très loin de là.
Il ne s’agit en fait qu’un artifice très temporaire au mieux mais que l’on va au final payer extrêmement cher, bien plus cher que si nous n’avions rien fait.
Cependant, si un boursicoteur traine dans le coin, je lui conseille vivement d’aller investir dans des pays étrangers ou sur des valeurs refuges (or, argent etc) mais si tout le monde fait comme cela, cela accélérera le processus déjà enclenché et en rien stoppé par le récent plan de sauvetage.
La raison est que les banques ne peuvent fournir l’argent dans la totalité.
Par ailleurs, de très nombreux économistes (dont des prix Nobels) ont ouvertement critiqué le plan Paulson dont le plan européen s’en inspire très fortement.
Quelles solutions ?
Il est donc de l’intérêt vital que l’argent redevienne un moyen de transaction, un intérêt public mondial donc contrôlé entièrement par l’état (l’Europe et/ou
En effet, l’argent étant à la base un moyen et non une fin, avec en plus la faillite et l’effet domino en cours, plus on attend, plus la facture finale sera lourde.
Il est également vital de contrôler les masses spéculatives qui déstabilisent des cours vitaux tels la nourriture, le pétrole, les métaux.
Ainsi, ce genre de denrée aurait une « fourchette » de prix de vente à ne pas dépasser et avoir un contrôle étatique de distribution de ces denrées en fonction des besoins des pays.
Le FMI propose de donner de l’argent pour acheter des denrées alimentaires pour les pays pauvres, mais dans ces achats, il y a incluse la « taxe » due à la monté artificielle des cours par la masse spéculative, et l’achat massif du FMI aura pour conséquence de refaire encore monter les prix.
Il est également impératif d’au moins évaluer la monnaie qu’il faudra créer (par les intérêts) pour palier, prévoir et stabiliser l’économie de manière globale.
Il faut également réfléchir sur la validité morale de certaines opérations boursières. Ainsi, il est possible de gagner de l’argent sur une action à la baisse par vente par anticipation.
Il est possible de faire exploser par le bas ou par le haut et ceci de manière tout aussi artificielle une action qui peut prendre ou perdre 5%, 10% voire plus en une journée tout cela sous prétexte de rumeur parfois infondées.
L’aspect volatile d’une valeur d’une action est totalement incompatible à terme avec la confiance nécessaire pour le citoyen pour qu’il puisse investir sereinement dans une action en bourse. De plus cet aspect volatile encourage très fortement certaines opérations financières douteuses avec comme arrière plan des fausses rumeurs ou délits d’initiés multiple trop peu souvent puni (cf l’attentat du 11 septembre 2001 ou des paris très fructueux à la baisse ne firent l’objet d’aucune poursuite judiciaire)
La bourse doit être un outil au service des entreprises pour augmenter son capitale. Le citoyen qui croit en l’entreprise doit pouvoir parier sur cette entreprise sans pour autant craindre une opération financière n’ayant rien à voir avec la dite entreprise.
Il est également primordiale que le ratio masse monétaire financière et masse monétaire salariale soit rééquilibré dans les PIB des pays.
Si il est clair que des règles doivent être établies, à ce jour les décisions prises sont extrêmement mauvaises et nous conduisent tout droit vers une grande phase de récession alors que chaque travailleur (que ce soit patron ou ouvrier) est plus productif que jamais ce qui est un paradoxe expliqué par le mécanisme boursier d’aujourd’hui.
Les nouvelles technologies ont permis une volatilité de l’argent jusqu’à son paroxysme et les moyens de contrôle et de traçage de l’argent sont obsolète.
Les bonnes questions ne sont jamais évoquées par les grands partis politiques ce qui amène fatalement à de mauvaises réponses.
Est-ce que les gouvernements resteront dans la même optique à grand coup de battages médiatiques sur de fausses illusions et de promesses qui ne seront de toute évidence jamais tenues ?
Un peu de lecture d’une émission de Mermet (France Inter) avec le professeur Lordon
http://www.la-bas.org/article.php3?id_article=1108
Luc
- Commentaires textes : Écrire
La crise financière
A la une de tous les médias, la crise financière s’invite chez nous à grand coup de tapage médiatique.
Point de vue
La crise financière était elle prévisible ?
En plus d’être prévisible, elle est et restera fatale dans le système actuel.
Dans le monde de la bourse, il y a des gagnants… et des perdants. Lorsque l’on joue, il est fatal que l’on perde un jour.
Ce n’est pas la première crise qui nous touche, mais cette crise touche un point cette fois critique de l’économie mondiale.
Cela fait un an maintenant que le mécanisme est enclenché (crise des subprimes) et nous assistons tout simplement à un effet domino.
Le plan Paulson est il nécessaire ?
Un plan de sauvetage est nécessaire mais ce plan là ne vaut rien ou pas grand chose. Il est d’une nécessité absolue d’établir des règles stricte dans le monde de la bourse ce que le dit plan ne prévoit pas.
En effet, le concept même qu’une société cotée en bourse puisse prendre ou perdre ne serait ce que 2% en une journée est une aberration en soi. Elle n’est en fait que la résultante de paris boursier, ou victime d’une bulle spéculative l’éloignant d’une manière ou d’une autre à sa valeur réelle.
Le plan proposé que ce soit par les USA ou
En France, l’idée de prendre l’épargne du livret A fait son cours. Une bonne idée ?
Autant que donner ses économies à un joueur de casino impulsif.
Si l’idée de prendre l’épargne pour faire du logement social est une très bonne idée en soi, car les logements, c’est une sorte d’investissement dans le « dur », l’idée de donné de l’argent pour renflouer les caisses des banques est une idée complètement absurdes.
Ce sera à coup sur une perte que l’on n’est en aucun cas sur de garantir
Risque t’on quelque chose en France ou en Europe ?
D’un côté on nous rabâche que notre système est infaillible, de l’autre côté, nous avons déjà du nationaliser en Europe une banque en faillite et les politiques pensent à un plan de sauvetage des banques européennes.
Si les banques européennes ne craignaient rien… Pourquoi donc un plan de sauvetage ?
Donc bien sur que le danger existe.
Cependant un état des lieux officiel de la réalité de la situation accélèrerait encore le processus auquel nous assistons.
Les états européens peuvent ils faire quelque chose ?
En fait, pas grand-chose. Les états sont endettés donc tributaires des banques.
De plus les états n’ont depuis 1973 plus le pouvoir de créer de l’argent (pouvoir transférer aux banques) et depuis 1992 (Maastricht) plus le droit d’emprunter au trésor publique.
Avec des marges de manœuvres aussi faibles et d’ailleurs voulues politiquement, leurs annonces est un peu comme l’orchestre du titanic qui n’arrête pas de jouer alors que le bateau coule.
Pourquoi tant de message d’apaisement de la part des banque et des institutions ?
Car un compte rendu réel provoquerait une panique qui accélérerait le processus déjà enclenché.
Le banquier qui dit que sa banque va mal condamne automatiquement sa banque à une mort certaine et très rapide.
Les messages d’apaisement sont donc totalement logiques, que ça aille ou pas.
Quelles solutions pour sortir de la crise ?
Au-delà de beau discours qu’on entend ici et là, c’est réellement toute une réflexion à entamer d’urgence sur le système économique actuel qui ne peut plus durer.
Les profits énormes engendré par la bourse en général ne pourrait elle pas palier à cette crise ?
Non, on préfère joyeusement taxer les citoyens en ne changeant rien au système actuel
On préfère piquer l’argent du livret A pour « renflouer » les caisses des perdants… sera ce suffisant ? probablement que non !
Le plan Paulson si il est adopté va injecter au moins 700 milliards de dollars dans la masse de dollar mondial ce qui risque en fait … de pulvériser la valeur du dollar qui se casse joyeusement la figure depuis des années.
Les USA très largement consommateurs d’énergie et de pétrole vont donc avoir une double peine, en plus d’avoir des dettes en plus, le cout du pétrole va leur être encore et encore multiplié.
Il est même possible que la monnaie internationale ne soit plus le dollar par la suite, ce qui engendrerait une autre cascade peut être même plus grave encore.
Il est donc nécessaire de tout revoir de A à Z dans le monde de la finance
Il est donc possible voire probable que nous vivions des changements fondamentaux d'ici peu
- Commentaires textes : Écrire